On ne va pas s’écharper pour si peu...

Le temps plus que frais (4° ce matin, vent fort et goutte au nez) n’invite pas à sortir et continuer mes aménagements bucoliques. C’est donc couture.
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On m’a donné une grande écharpe tricotée au point mousse d’ environ 2,4 m de long.
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Des écharpes, j’en ai "En veux tu, en voilà...". Donc, transformation (presque) obligatoire, pour un sac dont je n’ai évidemment nul besoin !        
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Je coupe précautionneusement en deux moitiés,
... et récupère rapidement les mailles avec du fil.

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👉La longueur doit être le triple de la largeur.
👉Je vais très simplement plier ce rectangle pour donner la forme du sac. C’est très rapide. 
👉Un petit dessin pour bien comprendre ou une mini vidéo pour voir de visu...(ICI)
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Pour l’anse, une sangle récup, habillée recto verso d’un joli galon ancien pile poil de la même largeur. On pourra le porter à l'épaule voire en bandoulière.
Je double l’intérieur du sac avec une toile de coton. Une grande poche à deux places pour retrouver (plus facilement ?) son petit bazar.
J’ai cousu à la main les coutures du sac et effectué un point de croix décoratif en laine gris perle.
Aussi à l'arrière, bien sûr... Quand on aime, on ne compte pas : 
Tout compte fait, pas mal de place à l'intérieur : 
La poche extérieure est récup d’un pantalon. Un gros bouton, pour le maintenir fermé.
Ça, c’est fait !
 
Au désespoir d’arriver un jour à avoir assez de JEAN'S pour recouvrir mon fauteuil, je commence par le petit coussin. (45 x 25)
Je garde l’idée d’assemblage de morceaux de tissus, mais pas que du jean : un reste de dessus de lit, la manche d’une chemise, une jambe de pantalon, une chute d’une housse de coussin et l’application d’un joli papillon, devant de tee shirt d’une de mes petites miss !
Voili, voilou : c’est tout pour aujourd’hui. (Et PERSO, je trouve que ce n'est déjà pas si mal !)

Land art...

Même si le temps passe vite, il a fallu un an avant de pouvoir concrétiser ce projet, car c’est Dame Nature qui commande. En effet j’avais besoin de branches de forsythia et j’ai patiemment attendu qu’il soit défleuri. C’est maintenant !
"Les espaces verts, c’est mon affaire" dit Chéri, mais j’ai tout de même le droit d’aller à la maraude de branches. 
Je coupe de belles longueurs, de petit diamètre, car je veux les plier. Je reste dehors pour enlever fleurettes et feuilles fanées. Ensuite, je m’installe à l’intérieur.

16 tiges d’environ 1,3 m. Phase épluchage pour enlever l’écorce.

En cours de route me vient l’idée (sublime et non de feignasse) de ne dépiauter qu’une partie pour faire un genre, vous verrez après. Je n’en ai gardé que 5 non épluchées. Je sépare ensuite les tiges et maintiens chaque paquet avec un élastique.
Une idée peut-être ?
Je croise les paquets et noue serré avec de la ficelle à rôti, d’un côté puis de l’autre.
Vous voyez où je veux en venir ?
Pour donner la courbure finale, qui cette fois, ne vous laissera plus de doute, une ficelle pour relier le haut et le bas. Petit à petit je serre, jusqu’à ce galbe parfait ! Quelques liens de ficelle fine, ET pour faire joli, ET maintenir les branches cassées.
Je laisse sécher avec des poids car il a tendance à se tortiller.
Reste à attendre, MAIS pas sans rien faire. Je cogite sur l’endroit où je vais l’installer (ça, je sais) et comment le fixer (j’ai mon idée, faut juste concrétiser), avec quelle mise en scène, la frontière entre le sympa/beau et le kitch étant parfois mince.

Dans mon élan, je retourne faire une cueillette. J’ai besoin d’un multiple de 5 pour cette nouvelle créa. Ce sera 35 tiges. Comme précédemment, j’effeuille et coupe toutes les tiges à la même longueur, un peu plus d’un mètre.

Je réunis les branches par paquets de 7, pour donner un certain volume.
Il me reste à suivre le procédé que je vous avais présenté ICI.
 
Je m’aperçois d’ailleurs que c’était déjà avec du forsythia, je vais donc pouvoir tout installer dehors.
Je vous montre : 
Houlala, (honte)... le bac en bois aurait bien besoin d’un petit coup de neuf ! 
Voili, voilou : Un dernier projet avec les branches de forsythia, ça cogite.

"Paske" les fleurs, c'est périssable...

J'vous ai apporté des bonbons... 
Toujours à l’affût de recettes simples, faciles à mettre en œuvre et surprenantes, j’ai flashé sur une vidéo de friandises juste avec trois ingrédients (ici) ! Waouh, vite, il faut que j’essaie.
Trois ingrédients, ni plus… ni moins… Proportions en fin d’article.
Mélanger les poudres avec le jus de fruits. Celui- ci est bien épais. Un petit coup de mixeur pour homogénéiser la préparation.
Mettre à chauffer doucement et remuer (presque) constamment.
Petit à petit le mélange s’épaissit et finit par se détacher de la casserole. Mais attention, c’est tout de même assez long (au moins 20 mn) et il faut bien remuer !
Glisser le mélange sur un papier sulfurisé très légèrement humidifié. Recouvrir d’une autre feuille de papier sulfu et abaisser à la hauteur désirée, ici 2 mm environ.
Bien laisser sécher sur une grille, de 12 à 24 heures. J’ai fait le choix de découper en lanières. J’ai saupoudré le dessus d’un chouya de sucre glace mélangé à une once de maïzena. La roulette à pizza est parfaite, mais on peut utiliser des emporte pièces. 
J’ai naturellement trouvé (facilement) des cobayes pour goûter. Les lanières sont souples, mais deviennent tout de même cassantes après quelques jours.
Voili, voilou : personne n’ayant été malade, (merci les copines), je viens d’en refaire pour mes petites filles que je vois bientôt.

Mésaventures intermédiaires...
😕Dans mon premier essai, j’avais de suite passé dans du sucre glace mêlé à de la maïzena, comme c’était montré dans la vidéo. Au bout d’une heure, j’avais un infâme tas collant et gluant.
J’avais patiemment détaché les lanières une à une et mis à sécher sur une grille, avant de frotter pour enlever un maximum de sucre. Ensuite, juste un voile de sucre glace/maïzena.

😕 On peut utiliser d‘autres jus. Ici, de la poire, bien épais également.
Petit GROS contre temps : je n’ai pas assez desséché le mélange, impossible de le décoller du papier sulfu.
👉J’ai récupéré un maximum en grattant délicatement au couteau, remis en casserole, refait fondre et chauffer en remuant et re disposé sur un papier sulfu. Ensuite re séchage sur une grille avec juste un linge de coton très fin dessus, avant de terminer (ENFIN) comme les tagliatelles pêche de vigne.

Non, mais sans blague !

C’est bien connu, "en avril, ne te découvre pas d’un fil". c’est le titre que je voulais donner à mon article, sans me souvenir que je l’ai déjà utilisé (plusieurs fois, même).

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De toute façon, entre les orages, les pluies battantes, le vent violent et le froid de ces derniers jours, je ne risquais pas de quitter ma polaire, mes bottes fourrées et mon bonnet.
😎Aujourd’hui, un PPS (petit pâle soleil) illumine le jardin. Armée d'un panier et d’une paire de ciseaux, je pars courageusement à la cueillette de fleurettes : branchettes de forsythia, muscari, frêles pâquerettes, fleurs de laurier.
🌷🌸🌺🌷🌿
J'ai un récipient d'environ 13 cm de diamètre et 6 cm de haut en verre transparent. J'ai récupéré les feuilles des jacinthes complètement défleuries ainsi que celles des rares tulipes. Je les enroule sur elles-mêmes et les dispose au fond du vase. Elles serviront de pique-fleurs.
Les feuilles ainsi enroulées font leur effet : 
Reste à disposer les fleurs et les herbes. J'ai délicatement ouvert les pétales de la tulipe. C'est fini.
🌷🌸🌺🌷🌿
Voili, voilou :  petit air printanier pour ce premier avril bien frais.

Besoin de chlorophylle, 50 nuances de green...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’ai des périodes où l’envie de coudre ou lire ou cuisiner ou… ne me quitte pas. Dans la rubrique laine, j’avais depuis fort longtemps l’idée de créer un nouvel espace bucolique intérieur. Je dis bien nouvel, car je vous ai déjà proposé plusieurs créations, ICI, LA ou encore PAR ICI avec différents matériaux souvent détournés de leur usage premier.
Petit tour dans mes stocks et chez "Zeemann" pour différents tons dans la gamme des verts.
Tout est au crochet. Pour chaque plante, un nombre de mailles chaînettes quasi aléatoire pour obtenir différentes tailles de feuilles.
😊Inspiration tentacule de pieuvre (ici) : des chaînettes plus ou moins longues, le premier rang en mailles serrées, puis 3 brides ou 1/2 brides dans chaque maille, ça tourne tout seul.
😊Inspiration langue de belle mère : un rang de mailles serrées, puis mailles serrées, 1/2 brides et brides pour l’effet en pointe, retour en symétrie… Un rang de mailles serrées vert pâle tout le tour. Tige métallique pour mettre en forme. 
😊Inspiration fougère : Un rang de mailles serrées, puis des boucles en chaînettes. Retour en symétrie.
😊Inspiration roulé : sapins déco de table (ICI) enroulés et piqués sur un fil métallique.
😊Inspiration fleur : deux corolles sur un anneau magique de 6 ou 8 mailles (serrées ou 1/2 brides), puis un ou 2 tours en alternant mailles serrées et 1/2 brides avec ou sans augmentations… Vraiment au pif ! Un mini pompon collé au centre.
Reste à tout mettre en place, je sors le bazar. Merveille, je n'occupe que la moitié de la table, c'est rare ! 
Quelques points de colle et shooting photos. Vu d'en haut : 
Cascade verte : 
Posé par là, c'est pas mal : 
Voili, voilou : le plus dur, c’est encore de trouver une la place idéale pour le mettre en valeur, son périple n'est sûrement pas terminé.

Et pour fêter le printemps, j'ai ajouté 3 coquelicots selon le modèle ICI.
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